1. Une introduction.

C’est une grande photo couleur sépia protégée par une enveloppe en carton au nom d’un photographe de la place du Tertre.

Ils regardent tous l’objectif. Au centre Louise Saintenac et Jules Lucien Tournefier. Ce sont les héros de cette journée, ils viennent de se marier. Nous sommes en 1926. Ils regardent, confiants en l’avenir. Les jeunes femmes s’habillent sous le genou, Louise porte une robe blanche, un grand voile de tulle et une brassée de roses fraiches. A son bras, Lucien nœud papillon pochette en soie et gants blancs, la tête légèrement penchée vers Louise.

A la gauche de Louise, se trouvent son père, Etienne Saintenac, moustaches plongeantes, gilet et veste sombres montre gousset et chainette en or, et sa mère Elisabeth. Elisabeth arbore un joli sautoir de perles nacrées et des boucles d’oreilles assorties.

Lucien, est accompagné de sa mère Lucie Tournefier, veuve, de son oncle Jules Deschamp, gardien de prison à Paris et retraité à Sancergues dans le Cher près de la Charité-sur-Loire.

Au deuxième rang se trouvent Paulette et René Tournefier son fiancé, puis Georgette Saintenac la jeune sœur de Louise et son petit frère Paul. A côté de Paul la jeune Emilienne Granger, nièce de Louise, Georgette et Paul, fixent fièrement l’objectif. Belanda Deschamp, l’épouse de Jules termine le deuxième rang des convives.

Au dernier rang se trouvent Emile Granger, le beau-frère de Louise, accompagné de tante Louise arborant un magnifique chapeau à plume, de Pierre Hervé, garçon d’honneur et ami de Lucien et de Madeleine Saintenac épouse Granger.

Mariage de Louise Tournefier, 1926

Beaucoup plus tard, en contre point, une autre photo de Paul et Alice son épouse.

Ils sont en Savoie en 1954, sur la Mer de Glace. Paul plante une grande canne de marche dans le sol, Alice un joli foulard blanc dans ses cheveux et un sourire éblouissant est accrochée au bras de Paul, avec une très jolie pose, la jambe légèrement fléchie. C’est René Corvaisier, patron de Paul qui a prêté au jeune couple une voiture pour les vacances.

Alice et Paul en Savoie, 1954

Alors on commencerait par quoi pour garder la mémoire de toute votre vie ?

En principe il vaut mieux commencer par le début.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.